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Le RIA

Les SPRINKLERS

PARLONS un PEU du RIA

 

 

 Au singulier, car c’est un acronyme (« raccourci ») pour Réseau d’Incendie Armé.
 
C’est UN Réseau d’où le singulier.
Il est destiné à lutter contre l’Incendie (vous le savez, bien sûr)

mais cela IMPLIQUE que l’eau soit présente (évident aussi)

à tout endroit du Réseau. Est-ce bien le cas ?
 
Pourquoi « Armé » ?         
Une autre condition est nécessaire pour pouvoir utiliser ce terme.
Le flux d’eau doit arriver à une pression telle qu’elle réponde

à ce que l’on attend d’elle, lutter efficacement contre l’incendie.

Cette condition est ... (était assurée ...) par trois surpresseurs, voir photo


Sans entrer dans les détails techniques, cette efficacité doit beaucoup

à la lance (à fixer à l'extrémité du tuyau de lutte). 
Celle-ci est munie d’un jet modulable (by-pass en Anglo-Américain)

lequel permet d’obtenir 
•    soit une pulvérisation (brumisation) donc étendue et fine,
•    soit un dard permettant d’attaquer une zone plus restreinte,  plus chaude, mais aussi plus profonde (cas des madriers base de soutien de nos toits).

 

Mais la réhabilitation de ce RIA est-elle d’actualité ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Faute de ce Réseau … correctement Armé, que fait-on ? 
Nous nous sommes équipés de 2 pompes (vote positif d’une A.G.O.)
Pour chaque pompe : moteur, pompe, tuyau, le tout monté sur un charriot donc plus mobile. 
Ce type d'équipement est utilisé par les pompiers
Cependant, des problèmes essentiels furent mal étudiés, voire pas du tout …
Ne pas oublier que face à un incendie il faut AGIR AU PLUS VITE  
 
Maintenance périodique (cela concerne la vérification du bon fonctionnement de la pompe et de son matériel).
Cette condition de bon fonctionnement doit être satisfaite « dès la mise en batterie » * rapport Pompiers.
Des essais doivent être effectués tous les 3 mois ; cette visite doit être programmée par le Syndic.
Il y assistera ou son représentant.
Il sera accompagné du responsable de la mise en œuvre de ce matériel ainsi que de jardiniers et de vigiles formés pour cette action.
Ce test donnera lieu à une inscription dans un registre (date, qualité du fonctionnement, problèmes rencontrés en vue d'y remédier ...).
Ce point de vue est basé sur du "vécu".
Equipé d’une pompe identique,  je fus confronté au problème suivant : 
lors de l’inaction du moteur, il se produit une oxydation (air marin) du pointeau du carburateur ; ce pointeau est une soupape, laquelle régule l’arrivée de l’essence au carburateur, lequel envoie la bonne quantité d’essence au moteur.
Si je résume : pointeau gêné dans son déplacement ou bloqué, cela provoque un disfonctionnement ou non fonctionnement du moteur et …  pas d’eau.
Remède : faire tourner le moteur régulièrement (à tous ses régimes de fonctionnement, quelques minutes)

Ne pas oublier la pompe (elle ne doit pas tourner à sec = usure prématurée, mettre le tuyau d’aspiration d’eau dans une piscine, à la rigueur dans un récipient, le plus grand possible, diminuer alors le temps de l’essai).
Ne pas oublier que l’objectif est de ne pas laisser le pointeau se gripper.
 
Penser à surveiller les bâches de protection, elles sont à qq 100 mètres de l’océan, que penser de l’action de l’air marin et du degré hygrométrique et du climat lors de l’hivernage, sur le moteur ?
 
Autre point à destination du responsable technique en cas d’incendie :
surveillance régulière du niveau de carburant ; il s’agit d’essence voiture, tout simplement, (moteur à 4 temps).
Lors de l’incendie survenu au lot 81 le 5 juin 2024, le réservoir était vide, il est bien connu que l’essence est volatile
Lors du second incendie, il semblerait que le moteur n’ait pas démarré. 
 
Une réserve de carburant supplémentaire :
l’arrosage de l’incendie risque de durer un certain temps (voir le pb des poutres), il faudra remplir le réservoir (pour cela, il faut penser à arrêter le moteur).
Je vous laisse vous exprimer dans les pages COMMENTAIRES pour alimenter … le feu !
ou dans les pages QUESTIONS pour éclaircir certains points.
Il reste la solution du tuyau d’arrosage du jardin avec son débit très souvent défaillant ou même les seaux d’eau. 
 

Lieu de stockage des deux nouveaux achats : près des piscines
Gardiennage : pas de pisciniste la nuit, reste le rondier.


Les problèmes soulevés par ces lignes amènent à se demander :
quelles seront les positions de nos ASSURANCES en cas de SINISTRE (c’est le terme utilisé, ça fait peur !) ?

Je vous ai peut-être lassé avec ce long (trop long ?) exposé.
Mais il s’agit de nos biens.
Je souhaite que ces éléments, qui étaient déjà mentionnés dans mes rapports, laissent une trace. 

 

IMPORTANT :
surveillance particulière des travaux de soudure (à l'arc !) responsables de nos derniers incendies.
Un conseil : s’adresser pour ce genre de travaux à une entreprise qui possède une assurance couvrant ce type de problème.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   vers 2016                  2018                                   2020                                              le 8 mai 2025

 

    Evolution             de   l'état         du   bassin  de   réserve   d'eau                      pour   le   RIA

 

Les SPRINKLERS

 
Ou plutôt semi-Sprinkler.
On pourrait aussi dire DOUCHES PARASOLS.
Dispositifs aidant à la lutte contre l’incendie.
Ils furent installés au sommet de certaines cases rondes

du deuxième programme de Safari Village.

 

 

 

Ci-contre, le parasol 

le dispositif vient d être allumé, 

la paille n'est encore mouillée que sur son sommet.

 

 

 

 

 

 

 


Utilisant une partie du système anti-incendie que l’on trouve dans pas mal de bâtiments à accès publics,

je les désigne par « semi » car ils ne possèdent pas toutes les fonctionnalités présentes sur les Sprinklers (en particulier les fonctions d’alerte incendie, sensibilité à la fumée, sensibilité à l’élévation de température, ainsi que celle d’ouverture automatique du débit d’eau.
Car cette « douche » fonctionne par arrosage (c’est évident) mais à l’aide d’eau disponible sous une pression nettement supérieure à celle du service d’eau domestique.
Ce dispositif forme un parasol (ouvert bien sûr) d’eau.
Son rôle est d’arroser le toit de la case ce qui limite fortement la propagation de l’incendie. 


J’utilise, parfois, ce dispositif pour diminuer la température ambiante de ma case aux heures très chaudes, c’est efficace voire très efficace si le degré hygrométrique est bas (atmosphère de désert).


Bien sûr, s’il est alimenté en eau sous pression.
A l’origine, aux environs de 2002, ce dispositif simple a été installé sur certaines nouvelles cases en construction.
Sa source d’alimentation en eau utilisait l’eau du RIA et la pression adéquate était celle fournie par les surpresseurs de l’installation.
Signalons que : 
•    elle nécessitait une mise en œuvre manuelle, donc la détection du début d’incendie, 
•    elle nécessitait l’ouverture manuelle de la vanne personnelle qui permet l’arrivée d’eau (disponibilité d’eau quasi immédiate grâce au RIArmé, car cette ouverture, déclenchait une série de surpresseurs sensibles à cet appel – voir rubrique RIA.

(RIA plus fonctionnel  depuis de nombreuses années, dix ou quinze ans si ma mémoire est bonne ! ).


Mais ce dispositif souffrait d’un grave problème.
Ce RIA, destiné à la seule lutte contre l’incendie, a été perturbé (voire vicié, le mot n’est pas trop fort) par une autre utilisation.
Des canalisations supplémentaires ont été ajoutées de façon à procéder à l’arrosage des lots nouveaux, en utilisant l’eau du bassin prévu pour le seul usage du RIA (un PLUS pour ...).
Cela peut sembler bénin ! Mais cette utilisation à longueur de matinée pour l’arrosage journalier, entraînait donc un fonctionnement des surpresseurs, inhabituel (leur utilisation était prévue pour un travail que l’on espérait ponctuel : incendie) ; il eut été opportun de se préoccuper de certains points : durée inhabituelle de fonctionnement (qu’en pense le fabricant) / usure / périodicité des séances d’entretien …
Mais il semblerait que le constructeur ait prévu un coupe circuit en cas d’échauffement des machines.
Et ce dispositif a fonctionné. Bravo.


Mais il a entraîné un autre problème :
Lorsque l’eau a manqué (surchauffe des surpresseurs ? bassin vide ?

niveau trop bas des puits de réserve ?)

les robinets d'arrosage des jardins n’ont pas été fermés…
Plus tard, souvent la nuit, les surpresseurs

se sont réenclenchés entraînant de fortes inondations.
La décision fut alors de supprimer cette facilité

en condamnant la dérivation arrosage

qui avait été prévue lors de la construction.
Cela fut il fait consciencieusement. 
Question inutile, car à ce jour,

les surpresseurs n’ont pas redémarré.


Ca serait d’ailleurs difficile :

état des surpresseur,

état du bassin d’alimentation (image ci-contre),

état des puits ou des pompes des puits

(ou choisir alimenter avec l'eau SONES ?),

état des canalisations PVC rayonnant dans le Safari ?

état des tuyaux dans les postes RIA, présence de la lance ...

 

 

J’ai réhabilité le fonctionnement de mon installation.
Réserve d’eau, ma piscine / installation d’un surpresseur dans mon local piscine /

quelques aménagements du circuit d’eau : consigne au pailleur,

sauvegarder le semi-sprinkler et son arrivée le long de la case.
Semi ? Article précédent : surveiller possibilité d’incendie (artifices jour de fêtes /

barbecue à charbon ou gaz) bien qu’interdits  / mise en service manuelle /

achat d’un petit groupe électrogène pour faire fonctionner le surpresseur

(l’électricité est coupée en cas d’incendie) / mettre en marche le remplissage

de la piscine (l’incendie peut durer, il peut redémarrer).
Lorsque de grosses pièces de bois ont été attaquées par le feu, celui-ci « couve »,

invisible, en profondeur de la pièce, les Pompiers savent qu’il y a de grandes chances

qu’il se remanifeste.
Ils préfèrent enlever cette poutre, la placer dans un lieu où elle ne pourra plus

rallumer un incendie et la laisser se consumer (sous surveillance peut-être) ;

on est jamais trop prudent avec le feu.

 

Une information (qui devrait se transformer en une obligation à faire figurer

dans le règlement intérieur de la Résidence). 
On vend un dispositif, peu cher, une couverture anti-feu (en matière ignifugée).
Elle permet d’étouffer un feu ou une flamme

(cuisine au gaz / braises / essence même, avec précaution

dans ce dernier cas) sans se brûler.
Elle devrait être fixée au mur près de toute gazinière.

Il importe de réfléchir à la possibilité de la décrocher

et de la déplier sans passer la plus petite partie du corps

sur ou près des flammes.
Non réutilisable, elle coûte moins cher dans cette utilisation, que l’emploi d’un extincteur. 


ATTENTION, l’extincteur de 5 kg minimum, multi-types de feux

est obligatoire (règlement intérieur de la copropriété) ;

son utilisation permet d’atteindre tout feu là où la couverture ne pourrait intervenir.
Un feu peut se déclarer à tout moment !
AGIR VITE EST CAPITAL.

 

 

 

 

 

 


Il serait utile de prendre quelques instants pour se poser quelques questions (dans la tranquillité de l’instant) sur l’éventualité de la survenance d’un feu :
•    Ai-je un EXTINCTEUR ? Une COUVERTURE ANTI-FEU ?
•    Pour quel type de feu, mon extincteur est il conçu ?
•    si je dispose de plusieurs moyens, quel est le plus approprié ? 
•    où sont-ils placés (pensez à la coupure de courant vous plongeant dans l’obscurité ?

 

Reprenons quelques points :


•    Feu de gazinière : donner la préférence à la couverture, 
si elle n’existe pas, utiliser un vêtement, le plus épais possible, brûlant mal.
La bouteille de gaz : le rapport Pompiers indique que cette bouteille doit être située à l’extérieur du logement.
Si cette consigne a été respectée, il importe de COUPER L’ARRIVEE du GAZ au niveau du robinet de la bouteille en priorité.
On pourra, alors, se préoccuper de l’utilisation de la couverture anti-feu (les bruleurs sont éteints, mais un aliment peut être en feu).
Signalons qu’en cas d’intervention des Pompiers, le protocole est :
fermer le robinet de la bouteille, couper le tuyau, jeter la bouteille dans la piscine ; s’il n'en existe pas, éloigner cette bouteille de tous risques.
Il faut penser à vérifier la date de péremption du tuyau.
.
•    Feu d’essence ou tout autre liquide combustible : 
jamais d’eau ou de liquide, ceci favorisera le déplacement du combustible.
Il faut savoir que c’est le gaz dégagé (au-dessus) par ce combustible qui brûle, et non le liquide.
Attention au reste du combustible liquide qui peut devenir très chaud (donc occasionner des brûlures mais aussi donner des vapeurs qui peuvent se rallumer (elles peuvent aussi amener des problèmes médicaux !). 
La meilleure solution : étouffer la flamme avec du sable (ou de la terre), un matériau qui aura aussi l’avantage d’absorber le liquide et de lui éviter de se répandre.

 

•    Feu de bois : là aussi le sable (si accès possible) ou l’extincteur.
N’oublions pas que le charbon était du bois amélioré de façon à obtenir une meilleure combustion.


•    Feu électrique : premier réflexe, couper l’alimentation électrique, puis utiliser l’extincteur

     type feux électriques  ou multi-feux (dont les feux électriques) ;

     donc connaître les caractéristiques de son extincteur. 
     Il importe de savoir que ce qui brûle en premier c’est l’isolant (matière plastique en général),

     le métal conducteur s’échauffe, souvent très fortement sous l’action d’une forte (très forte)

     intensité du courant électrique (couper l’alimentation électrique !). 
     Il reste la combustion dans les murs, de matériaux placés près ou autour du conducteur. 
     Dans ce cas, j’ai bien peur qu’il ne reste que l’action des Pompiers. 

 

 

Signalons qu'en France, un dispositif est obligatoire :

* un détecteur de fumée (valeur approximative autour de 5 000 Fcfa, 

alimenté par pile de 9 volts, puissante sirène, diamètre de 10 cm), 

EST INDISPENSABLE pour les premières alertes.

 

 

 

* un détecteur de gaz toxique (monoxyde de carbone, mortel, 

est sur le point d'être imposé ...)

LES SAPEURS POMPIERS

👌   Ils font de l'EXCELLENT TRAVAIL   👍

😢  MAIS   😒

les constructions, ABERRANTES, de murs

autour de certains lots

interdisent le passage

de leurs moyens les plus efficaces

le 12 avril 2025, un incendie se déclare, toit de la villa 227.

Le camion d'intervention est dans l'IMPOSSIBILITE d'atteindre le site.

Une chicane entre la villa 235 (gauche de l'image ci-dessous)

et la villa 216 (fond de l'image),

interdit le virage sur la gauche.

 

Quelques années auparavant, un incendie à la villa 214,

avait empêché un véhicule identique de tourner à droite

Chicane triple :

villa 203 (droite de l'image), villa 216 (fond de l'image)

et villa 212 (à droite, fond de l'image, cachée par la villa 203).

12 avril 2025, l'engin d'intervention est bloqué !

le plan ci-dessous permet certaines constatations

BLOCAGE CAMION

ZONE de la CHICANE

❓😢

le plan est en préparation ❓

😢

BLOCAGE

camion

Même les véhicules particuliers semblent subir "l'attraction" de ces MURS   😒